Les urbanistes interviennent dans le champ de l’aménagement du territoire au service d’acteurs très variés. Leurs compétences sont mobilisées pour mieux comprendre les dynamiques territoriales ou encore pour concevoir et gérer des espaces urbains.
Les associations professionnelles et les employeurs font le constat que les urbanistes ont des formations et des parcours professionnels multiples. Cela constitue un atout de la profession. Dans le même temps, employeurs et maîtres d’ouvrage, qu’ils soient publics ou privés, souhaitent identifier plus facilement les professionnels en capacité de les accompagner dans leur projet.
Dans le cadre d’un groupe de travail animé par la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature du ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, un plan d’action a été co-élaboré par les associations de professionnels (CFDU, OPQU, CNJU, UT, SFU), par les représentants des organismes employeurs (ADCF, FNCAUE, FNAU, ACAD), par l’association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme (APERAU) et par les ministères en charge de l’enseignement supérieur et de la culture.
Le groupe de travail a été créé pour étudier l’opportunité de la création du titre d’urbaniste. Suite à l’avis défavorable exprimé au cours de l’examen de la loi Elan, il a été proposé par la DGALN de se concentrer sur les actions non réglementaires à mettre en œuvre pour promouvoir la profession d’urbaniste et améliorer sa lisibilité.
Il a été proposé que les associations d’employeurs, de professionnels et de l’enseignement en urbanisme se prononcent sur leur souhait de co-signer ce plan d’action.
Ces actions viennent de déboucher sur la déclaration de Châtellerault.